Les opérateurs culturels des plusieurs villes de la RDC se sont retrouvés à Kisangani du 21 au 25 novembre 2022 pour réfléchir autour des techniques de plaidoyer en faveur des artistes et opérateurs culturels. Co – organisé par le Groupe TACCEMS Asbl de Kisangani et Tarmac des auteurs de Kinshasa, cet atelier a réuni les opérateurs culturels de Kinshasa, Bujumbura, Goma, Bukavu, Bunia, Kananga et Kisangani. Conkim Lodge, site situé à 6 km du centre-ville de Kisangani, a été choisi pour abriter cette activité.
Animé par l’Administrateur chargé de la culture au sein de l’UNESCO RDC, Augustin BIKALE, cette rencontre a consisté à outiller suffisamment les opérateurs culturels sur les techniques de Plaidoyer pour un accompagnement orienté des plaidoiries. Selon les organisateurs, un constat amer a été fait dans les décisions de la gestion et prise des décisions des dossiers culturels : les aspects d’accompagnement des culturels ne sont pas prise en compte. Le constat est parti de l’observation du plan du Gouvernement sur les 145 Territoires. Aucun volet culturel n’y figure ni n’a été pris en compte. Cet état des choses trouve son fondement dans le fait que les opérateurs culturels ne parlent pas de leur problèmes, ou ne savent pas comment et à qui s’adresser pour présenter leur revendications. Il est donc ressenti un besoin urgent de renforcement des capacités des opérateurs culturels de la République Démocratique du Congo pour préparer les prochaines actions de plaidoyer.
Pendant six jours, il a été question pour les participants de répondre à un certain nombre des questions : C’est quoi un plaidoyer ? Comment faire ou quelles sont les étapes pour l’écriture d’un Plaidoyer ? Vers qui adresser un plaidoyer ?
De la théorie à la pratique, Augustin BIKALE, chevronné culturel, a bien développé les techniques de plaidoyer adapté au niveau des participants, jusqu’à diriger un exercice de plaidoyer orienté.
Pour les participants, opérateurs culturels et gestionnaires des structures culturelles, cette formation leur a permis de renforces effectivement leurs capacités, car, estiment – ils, les acquis de cet atelier leur permettront de bien orienter leurs revendications.
« En participant à cet atelier, je me suis rendu compte que j’ignorais beaucoup des choses. Avec la matière acquise, je me sens capable d’apporter un plus dans ma façon de travailler », a laissé entendre un participant visiblement satisfait de sa participation.
Cet atelier a été rendu possible grâce à l’appui financier de Africalia Belgium, une ong belge basée à Bruxelles.